Raconter le monde

26 Mars 2016

Rédigé par Aleksandra Sobol et publié depuis Overblog

Encre de Chine et aquarelle sur papier 32x32cm

Collage d'un journal : "et je pourrai raconter le monde avec des mots bien plus beaux"

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Quand je crée... ce sont surtout mes filles qui m'inspirent! Mais sinon le sujet se trouve PARTOUT!

Je dessine surtout sur les petits formats (20x20 ou 24x30cm, mais les grands sont aussi possibles). J'adore dessiner "pour moi", dans la tranquillité, selon mon inspiration, mon rythme. Mais je dessine également SUR COMMANDE! C'est diffèrent, en général ça demande de moi une réflexion plus longue.

Les techinques utilisées sont:

l'encre de chine (plume, pinceau, stylo)
aquarelle,
acrylique,
crayon.

Je travaille sur le papier aquarelle en coton Hahnemuhle 425g/m2.

Je vends surtout les oeuvres originales. Parfois les reproductions en forme des cartes. Les copies sont imprimées dans une l'imprimerie locale certifiée écologique sur un papier à grain 300g/m2 en très très petites séries (10 copies) et sont signées et numrotées au crayon.

Les cartes sont faites 100% à la main ou bien sont imprimées sur un papier recyclé et accompagnées des enveloppes écologiques fabriquées en France.

Voici mon travail qui reflètent ma recherche d’identité en tant qu’artiste professionnelle débutante… car cela fait à peine un an et demi depuis que j’exerce ce métier magnifique.

Je suis architecte de formation. J’ai fait des études d'architecture en Pologne où les cours de dessin et de peinture étaient hebdomadaires, pendant 5 ans. Après avoir eu le diplôme d'architecte, je suis partie en France et en Chine pour exercer le métier. Finalement je suis arrivée en 2012 à Opio et un an après, suite à la naissance de ma deuxième fille, j’ai décidé de retourner à mes premières amours… réaliser mon rêve d'enfance! Du jour au lendemain, j’ai recommencé à dessiner. Toute petite déjà je dessinais, je dessinais, je dessinais! A 6 ans je dessinais des BD, à 13 ans j’étais capable de passer les heures sous un parapluie au milieu des champs mouillés à dessiner une maison en bois, à 16 ans je faisais de la peinture sur toile, des grands formats… Je me souviens encore de la forte odeur de peinture à l’huile dans ma petite chambre de 8 mètres carrés. »

« Du bout de la pointe délicate de sa plume et de son pinceau aquarellé, Aleksandra Sobol, graphiste et illustratrice qui vit et travaille à Opio, fait naître un univers. Poissons, oiseaux, princesses, maisons, sont mis en scène avec une précision d’orfèvre au service d’un scénario soigneusement réfléchi.

L’oiselle parcourt le monde à grandes enjambées portant sa maison sur son dos; le renard lové autour d’un butin de nichoirs rêve à la gent ailée qui viendra s’y restaurer; la forêt de cheveux pleure des feuilles mortes qui ruissellent sur ses joues… Mais curieusement chacun de ces personnages a les yeux fermés.

« Gauguin disait: je ferme les yeux pour voir » avance l’artiste en guise d’explications. Si elle ne ferme pas ses yeux pour dessiner, elle aime les laisser mi-clos en attention flottante, comme lorsqu’elle parcourt des journaux sans les lire, y butinant des mots qui à leur tour feront naître un dessin, « Elle ose tout » et « faut rêver léger » sont ses sentences préférées, traduite en marque-pages ou en petits formats soigneusement encadrés de blanc. (…) »